Tout petit déjà, on devait lui fredonner la chanson « Viens, Poupoule » (Félix Mayol 1902) comme on le surnomma, probablement toujours affectueusement, « Poupou » tout au long de son immense carrière. Je suis né dans cette France de Pompidou, où le Tour était irrémédiablement attrayant/sexy/bandant comme le « Pou pou pidou » de la génération précédente. Mon grand-père de paysan cantalou m’affubla dès ma naissance d’un « pipidoun » (voir pepidoun) tout aussi affectueux, un petit pou de poule très attachant, devenu « pipooudoun » par extension occitane pour désigner un jeune nourrisson. Bref, avec cette sonorité en tête à chaque passage du champion « Poupou », probablement un hommage inconscient que de choisir plus tard « Pouikou » comme pseudo, pas toujours gagnant. Et je ne crois absolument pas au hasard si son petit-fils, cycliste à l’avenir très prometteur, se nomme Van der… Poel !