Les mesures de prévente si on se réfère aux conseils sanitaires, est de porter un masque chirurgical ou homologué. Précision utile quand on attribue un terme de médecine aussi pointu pour un objet qui devrait l’être tout autant. Afin d’honorer mon rendez-vous, trait d’union obligatoire entre malade et soignant, je sortais donc masqué, seul sans accompagnant ni même boissons ou livres conformément aux recommandations gouvernementales, le patient parfait et même parfait patient depuis pas mal de temps. Alors que le gel hydroalcoolique se tenait à ma disposition (sic), comment décrire mon état d’anxiété quand ce con d’hélas-toc m’a pété à la gueule lors de la mise en place, à cause d’un nez probablement trop camus ? J’ai pesté comme jamais, tout en nouant comme un âne autour de mon oreille le restant de ficelle, heureusement que le matériel est désaffecté après chaque client/patient.
« Le personnel sanitaire continuait de respirer sous des masques de gaze désinfectée » écrivait Camus dans La Peste.
Peste, prévente, prévention, l’ordre (médical) est-il dans le bon ?