L’homophonie bite, bitte, t’habite, chat-bite (avec l’accent allemand comme bite-au-vent / bite-aux-veines pour les mélomanes) … a toujours permis des jeux de mots et autres calembours du style « T’habites à combien de Tours ? », « Assieds-toi donc sur cette belle bitte », « Chabat, shabbat ou chat-bite » ou le désormais célèbre « Paris m’habite » du benjamin grivois.
Là où les Anglais mordent à plusieurs de façon irrégulière (« bite, bit, bitten »), les Germains demandent poliment (« bite ») avant de vous remercier par « danke/danku » comme en Wallonie. Et si vous demandez « a little bit » n’importe où dans le monde, peu de chances que ça vexe quelqu’un à moins d'habiter Québec ou Béziers, là où le Bit/Beat/Bibit(t)e est roi.
Pour info, dans la langue française, on ne peut accepter ni un seul rouston (anagramme tourons) ni une seule roupette (contrairement à couille ou testicule), et roubignol(l)e ne semblerait a priori valable que par paire, c’est à croire que nos Académiciens n’en ont toujours pas eu les … lucioles !