Fusils vs fusains

Publié par NAGUIGNOL sur 10 Janvier 2015, 06:06am

Catégories : #actu, #breves, #politique

A grands coups de Kalachnikovs, sont donc morts Cabu, Tignous, Charb ou Wolinski mais aussi Mustapha, pro du dico, la psy Cayat, Franck du SPHP ou Clarissa futur flic, Yoav, Yohan, Braham ou Saada quidams juifs avant shabbat, un crayon, un bloc, un stylo ou un Stabilo à la main.
Fusils vs fusains, Kalachs vs crayons, AK47 vs HB ou 2B, un vrai assassinat au nom d’un faux Islam. Un vain combat, pour nous l’humour sali, assailli, mais au final pas battu, Plantu, Luz, Riss ou Coco finiront au boulot : anti-Djihad, anti-Barbus, anti-Talibans, anti-Boko Haram, anti-Al Qaïda mais aussi, toujours anti-Vatican, anti-complot, anti-FN, anti-CRS ... pourquoi pas anti-Charly si Jospin, Raffarin, Sarkozy, Balladur, Valls, Mahboud Abbas, Flamby plus tard, Barack ou Schwarzy hors manif, insistaient trop.
Aux cris sanglants « Allah akbar » nous avons tous dit « STOP », car unis dans l’instant pathos pour nos « potos » par choix, par choc ou par l’aura d’un Tout-Puissant, Crucifix, Coran ou Torah, nous, tous nous jurons « Plus jamais ça ! », car nous avons compris...
07/01/15 : Faisons une croix !
Banals inconnus vivant dans un commun anonymat, tous un jour pour Kopa, Platini ou Zizou, blancs, gris, noirs, grands, ados, pitchouns, papas, mamans, papys ou mamys s’agglutinant par conviction puis marchant aussitôt par obligation dans un sursaut vital, sans chants ni incantations, mais, où, donc, or, ni, car sont aussi vomis, honnis, haïs Kouachi-Coulibaly, maudit trio sans foi ni loi… Chaud, froid, bouillant, frais, clinquant, glacial, bruyant, tout à trac, d’un coup claquant, d’un boum brutal, la fin sonna, la mort pointa son doigt, frappant un par un au thorax ou au dos sans distinction, la nuit surgit du jour dans un chaos total. Satan voulait tout illico presto, tout cuit, tout frit, un puissant ouragan, un vrai typhon, son rival a combattu partout, pour tout, pour tous, il a abattu tant d’atouts, il y a cru jusqu’au bout mais là-bas, las, battu, il n’a plus pu. D’aucuns iront au paradis pour toujours, ma foi, pourtant laïc jusqu'au bout du plus grand doigt, moi j’y crois au PARDON !

Mon vice, ma bataille

1000 pieds

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